Spécificités du modèle RECTIFICATION
CONTINUE SOUS PRESSION
Gestion
de la pression : si cette option est à
non, la pression de la colonne est fixée. Toutes les vapeurs
de tête sont condensées et les incondensables éventuellement
présents intégralement dégazés. Il
n’est pas tenu compte du condenseur ni des régulations
de pression. Si cette option est à oui, la pression est
intégralement simulée.
La pression de la colonne
est fonction de la chauffe et de la tension de vapeur des constituants à la
température de la colonne, ainsi que de la capacité de
condensation du condenseur, et de la présence d’inertes
ou d’incondensables . La capacité de condensation
peut-être modifiée de plusieurs façons:
- en changeant le débit
ou la température de l’eau de refroidissement,
- en changeant la pression
de fonctionnement,
- en dégazant
plus ou moins d’incondensables (PIC de dégazage
associé),
- en réduisant
la surface d’échange disponible pour la condensation
par noyage du condenseur (PIC de noyage associé),
- en redimensionnant
le condenseur.
La régulation
de pression par dégazage sera employée lorsque
la colonne est alimentée avec des incondensables. La vanne
de noyage sera alors grande ouverte.
La régulation
de pression sera utilisée en cas d’absence d’incondensable
(à reflux total par exemple) ou de présence d’inertes
en trop faible quantité. La vanne de dégazage pourra être
fermée ou très légèrement décollée.
Rq : un dégazage
exagéré conduit à un perte importante de
produit. Vérifiez le sur un bilan matière en régime
stationnaire. |
Sélectivité dégazage
colonne et condenseur : dans un équipement
réel, les inertes sont dégazés de façon
plus ou moins sélective par le passage des vapeurs procédé.
Le bilan sur les inertes considère un dégazage
dont la composition molaire est égale à la composition
molaire moyenne dans l’équipement, élevé à une
certaine puissance. C’est cette puissance qui est appelée
sélectivité du dégazage. Pour un dégazage
très sélectif (écoulement piston), régler
la sélectivité à 4 ou plus. Pour un dégazage
plus difficile (équipement tortueux, niches à incondensables
difficiles à purger), régler la sélectivité entre
0.1 et 2. |
Masse
molaire des inertes ou incondensables (g.mol-1) :
cette masse molaire peut être ajustée en fonction
des inertes ou des incondensables considérés :
28 g.mol-1 pour de l’azote par exemple (colonne
inertée avant démarrage), ou masse molaire d’un
C3 dans une séparation C4 – C5 par exemple. |
Titre
massique en inertes (ou incondensables) dans l’alimentation :
mettre à 0 en l’absence d’incondensables.
Régler alors la pression par noyage du condenseur. |
Température
d’eau de refroidissement : pour le condenseur,
le sous-refroidissement des condensats n’est pas simulé réellement.
L’influence de la température de l’eau ne
joue que sur la Δθml de
l’échangeur. Le sous-refroidissement des condensâts
est réglable via le bouton ‘option’. |
Soupape
et casse-vide : pour ces deux
équipements, on peut régler le débit design
(calculé avec la masse molaire du constituant volatil),
la pression de tarage (PdO, pression d’ouverture) et la pression
de refermeture.
La protection contre
la mise sous-vide est rendue nécessaire en cas de perte
ou d’arrêt de la chauffe sans arrêt du reflux.
Dans ces conditions, le condenseur continue de fonctionner
et la pression peut chuter très rapidement jusqu’à la
tension de vapeur du constituant volatil refroidit. |
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