On appelle courbe de réseau le tracé des
pertes de charge et variations de pression et d'élévation
en fonction du débit
volumique, sur le même graphe que la HMT.
On obtient ainsi une courbe d'allure parabolique ascendante représentant
l'évolution des pertes de charges avec le débit (en puissance
1.75, cf cours hydraulique).
L'ordonnée à l'origine représente la hauteur et
la pression à vaincre, terme qui n'est pas fonction du débit.
L'intersection de cette courbe avec la courbe de HMT donne le point
de fonctionnement de l'installation, c'est à dire le débit de circulation
et la HMT délivrée par la pompe.
Lorsqu'on trace plusieurs de ces courbes pour différentes positions
de la vanne de réglage de débit, on obtient une représentation
graphique des differents termes de l'équation de Bernouilli pour
chaque position de la vanne, ce qui donne une idée de la relation débit
- ouverture de vanne.
Sur le graphe ci-dessous sont représentés les courbes
de réseau sans vanne de réglage, avec vanne de réglage
100% ouverte, et avec vanne de réglage 75% ouverte.
On admet généralement que pour qu'une vanne règle correctement un débit,
elle doit réaliser environ
25% de la perte de charge du circuit (ce n'est pas ce qui est représenté
ici, la vanne faisant plus de 50% de la perte de charge, mais c'est pour
la clarté du schéma).
En observant ce graphe, on comprend que l'augmentation de la perte
de charge dans la vanne de réglage fait reculer le point de fonctionnement
vers les zones de débit plus faible. Cette influence n'est néanmoins
pas du tout linéaire, c'est à dire que le débit ne varie pas linéairement
avec l'ouverture de vanne.
Pour remédier à cela, on utilise des vannes dites "égal pourcentage",
dont la variation du cv n'est elle même pas linéaire avec la commande.
(Se reporter à d'autre ouvrages pour plus de détail, ou voir le modèle
Pompe et courbes de réseau du logiciel AZprocede, simulation dynamique
de procédés. |